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Une transition au profit de tous

L’axe 3 de la SNTEDD fait de la transition écologique un instrument au bénéfice de tous en travaillant sur la réduction des inégalités environnementales, sociales et territoriales.

Rénover, en finir avec les passoires thermiques

L’habitat et les transports sont des chantiers stratégiques. L’État conserve l’objectif prioritaire de disparition à terme 2025 (La loi de transition énergétique pour la croissance verte / LTECV) des 7 à 8 millions de passoires thermiques et de rénovation de 500 000 logements par an.

Parmi ces passoires, savez-vous que les bâtiments publics sont responsables de 20% des émissions de gaz à effet de serre ? Construits pour la plupart dans les années 70 ils coûtent autant en fonctionnement qu’en bilan carbone. La rénovation énergétique des bâtiments publics est une priorité du Plan de relance et également du Grand Plan d’Investissement lancé par le gouvernement.

Objectifs : favoriser les économies d’énergie, réduire les émissions de CO2 et encourager le développement des énergies propres.

Prévenir et s’adapter aux effets du changement climatique

La France possède le deuxième domaine maritime mondial, après les États-Unis. C’est une force autant qu’un potentiel en termes d’économie mais c’est aussi une forte exposition aux effets du changement climatique sur l’ensemble de ses traits de côtes.

Là encore un chantier s’est mis en ordre de marche avec pour objectif d’apprendre à relocaliser les biens et les activités face aux attaques de la mer. Cela réclame d’anticiper, d’expérimenter et de partager.

Dans ce cadre la stratégie nationale de gestion intégrée du trait de côte, encourage la prise en compte des phénomènes naturels dans les choix d’aménagement tout en maintenant le dynamisme des territoires, via la mise en œuvre de démarches pilotes de relocalisation des activités et des biens

A Vias dans l’Hérault, une expérimentation travaille pour 5 ans, à la constitution de réserves foncières en vue de relocaliser les activités concernées par les  différents    risques :  sanitaires, submersion marine, inondation ou incendie. Le recul des activités se fera stratégiquement après évaluation des enjeux économiques et sociaux.

Cinq projets d’expérimentation répartis sur l’ensemble des façades maritimes de métropole et d’outre-mer, permettent de recueillir  de premiers retours d’expérience. Ils sont représentatifs de différentes morphologies de littoral (dunaire, sableuse, rocheuse, à falaise) et de typologies d’enjeux variées. Ils serviront d’inspiration et d’appui pour que d’autres bandes littorales puissent  anticiper à leur tour la relocalisation de leurs biens et activités. Anticiper c’est ne pas subir et faire de cette aventure une opportunité positive pour le territoire.

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