L’axe 6 de la SNTEDD oriente la matière grise, la recherche et l’innovation vers la transition écologique. En 2017 10 milliards d’euros ont été consacrés aux investissements d’avenir. En janvier 2021, le quatrième Programme d’investissements d’avenir (PIA4) a débuté. C’est un programme exceptionnel qui vise à faire de la France le terreau le plus fertile en Europe pour les chercheurs et les entrepreneurs.
Ce programme de 20 Md€ sur cinq ans, contribue d’ores et déjà à hauteur de 11 Md€ au plan de relance afin d’en accélérer la dynamique d’innovation notamment en termes de transition écologique et énergétique (1/3 du budget du programme). Le PIA4 vient en appui de toutes les stratégies d’innovation dédiées à la TE, qu’il s’agisse de transformer les systèmes et équipements agricoles, décarboner l’industrie ou accompagner la transformation des villes afin qu’elles soient plus adaptées et plus résilientes face au changement climatique ; soutien également au développement de l’hydrogène décarboné ou au domaine des ecotech selon une règle absolue : aucun fonds ne peut soutenir un projet qui impacterait négativement l’environnement.
Pour appuyer le dynamisme économique des régions, l’enveloppe du PIA4 régionalisé a doublé, passant de 250 à 500 millions d’euros (100 M€ par an sur 5 ans) avec une méthode identique : 1 € investi par une région pour 1€ investi par l’Etat.
L’axe 6 c’est aussi le soutien aux sciences participatives, l’information et les bases de données partagées, l’aide aux expérimentations grandeur nature.
Les sciences participatives et la biodiversité :
Les chercheurs des sciences du vivant ne sont pas assez nombreux pour mesurer l’impact des dérèglements climatiques sur les espèces de la faune et de la flore. Chacun de nous peut aider à nourrir leurs travaux. En offrant aux scientifiques des données de terrain essentielles, dans toute la France, les observateurs volontaires participent à l’amélioration des connaissances sur la biodiversité ordinaire et leur permettent de répondre aux questions qu’ils se posent face aux changements globaux.
L’exemple de VIGIE-NATURE
Observer et comprendre l’évolution de la biodiversité, évaluer les populations d’espèces de plantes et d’animaux dans toute la France et suivre leur évolution dans le temps représente une masse de travail titanesque pour les chercheurs. Ces études sont néanmoins très précieuses pour savoir comment les activités humaines et le réchauffement climatique perturbent cette biodiversité. Pour démultiplier ses capacités d’observation, le Museum national d’histoire naturelle a donc fait appel aux yeux et aux oreilles d’habitants répartis sur tout le territoire. La plateforme Vigie Nature invite les bénévoles – « un réseau de citoyen qui fait avancer la science » – à collecter des données via de nombreuses associations partenaires. Cette étude, publiée dans Nature Climate Change, n’aurait pas pu voir le jour sans le travail de milliers d’observateurs/ornithologues bénévoles.
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