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Amenez à comprendre pour inciter à agir

L’axe 7 de la SNTEDD est consacré au soutien à l’éducation, à la formation à la transition écologique et au développement durable. Parce qu’on ne peut agir sans comprendre il s’agit d’abord de développer l’éducation à l’environnement et au développement durable, depuis la maternelles aux enseignements supérieurs. Cet axe stratégique va aider prioritairement au financement d’initiatives, d’expérimentations ou d’innovations à caractère citoyen.

Des fonds sont aussi consacrés à la diffusion et au partage des informations sur l’environnement.

Enfin, l’axe 7 soutient à tout ce qui pourra aider au changement des pratiques et des comportements vers une société plus responsable et plus durable.

Chacun peut imaginer les actions à  son échelle ou à celle de sa commune ou de son quartier. Sur le site https://ree.developpement-durable.gouv.fr/ l’ensemble des informations est mis en partage en même temps que les aides et guichets utiles au soutien des projets.

Un axe qui inspire les familles…

Sur le terrain, un exemple…à suivre : DECLICS https://defis-declics.org/fr/declics-en-quelques-mots/

Le programme Déclics permet aux citoyens de s’investir à leur échelle dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Cette animation ludique et conviviale espère en un changement des comportements individuels et collectifs du quotidien, en adaptant ses pratiques grâce à des accompagnements et des conseils. Elle succède au programme « Familles à Energie Positive » (FAEP) qui avait permis en 10 ans  d’inciter plus de 40 000 foyers à participer en équipe aux défis. Des démarches qui ont permis de réaliser :

      • 12 % d’économies en moyenne sur les consommations énergétiques
      • – soit environ 200 euros par an, par foyer, sans investissement financier
      • – ainsi qu’une économie d’eau de 13 % en moyenne
      • – le tout ayant permis d’éviter l’émission de 1400 Teq CO2 !

           

…ou le monde du cinéma

En 2018, la filière audiovisuelle française a émis 1,7 million de tonnes d’équivalent CO2, hors fabrication de matériel, soit l’équivalent des émissions des habitants d’une ville comme Reims. Un bilan carbone qui grimpe à près de 10,5 millions de tonnes si l’on intègre la fabrication du matériel nécessaire au tournage et au visionnage, comme les télévisions ou les smartphones.

Mais, c’est fait, le monde du cinéma commence sa mue, des distributeurs réunis dans le collectif Ecoprod au festival de Cannes, en passant par le CNC qui a annoncé dernièrement son plan pour la transition écologique.

https://www.cnc.fr/professionnels/actualites/lancement-par-le-cnc-du-plan-action–pour-une-politique-publique-de-la-transition-ecologique-et-energetique_1490879

Un plan en 3 phases :  La phase 1 en 2022 verra le lancement d’un observatoire avec l’Ademe, d’un calculateur carbone, d’un cycle de formation, avec des journées de sensibilisation dans 70 écoles de cinéma, audiovisuel et jeux vidéo et d’un annuaire des prestataires écoresponsables.

A partir de 2023, pour la phase 2, le CNC demandera aux producteurs et aux festivals de fournir un bilan carbone de leur activité et accompagnera tous les efforts de rénovation des bâtiments (salles et studios).

En phase 3, le plan devrait finalement aboutir en 2024 à l’application d’une norme qui reste encore à finaliser. A partir du bilan carbone fourni avec le devis d’un film, le CNC pourrait par exemple conditionner ses aides au respect d’un certain seuil d’émissions.

La filière en mode durable : Décors recyclés et recyclables, peintures durables et non toxiques, restauration éco-responsable, limitation des transports… chaque métier du cinéma a donc son rôle à jouer dans l’éco conception des œuvres audiovisuelles, jusqu’au scénario : privilégier une scène de jour plutôt que de nuit pour éviter l’utilisation d’un groupe électrogène, limiter les tournages à l’autre bout du monde ou en zones naturelles protégées…

Quant au Festival 2021, il a intégré à la sélection officielle des films sur l’environnement et a passé au crible tous ses postes ayant un impact environnemental négatif -déchets, énergie, alimentation-, en partenariat avec un groupe d’experts scientifiques et le cabinet de conseil Green Evénements. En 2019, 89% de l’empreinte du festival était imputable au transport des accrédités (40.000) qui pour beaucoup venaient de l’international.

Désormais une contribution environnementale de 20 euros hors taxes est demandée à tous les festivaliers, pour ensuite compenser par des actions durables leurs voyages et leur hébergement. Le festival a aussi investi dans une flotte composée à 60% de véhicules hybrides, et incite aux déplacements en transports en commun en délivrant aux festivaliers un pass dédié.

Le festival de cannes  avait pour objectifs cette année de valoriser plus de 95% de ses déchets, de réduire de 50% sa consommation de papier et de supprimer définitivement les bouteilles en plastique (des fontaines à eau ont été installées et le verre a remplacé le plastique).

Le tapis rouge a été changé deux fois moins souvent, de quoi économiser 950 kilos de matière.

https://www.lesechos.fr/weekend/cinema-series/le-cinema-passe-au-vert-1272389

https://www.challenges.fr/green-economie/le-cinema-francais-entame-sa-mue-ecologique_772114

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