L’axe 4 de la SNTEDD revoit les modèles financiers, car la transition écologique s’appuie surtout sur l’anticipation et propose d’élaborer un nouveau cadre pour les pratiques d’investissement. L’idée est d’attirer les investisseurs vers les projets liés à la transition écologique.

C’est pourquoi se développent  les « obligations vertes » qui diversifient les modèles de financement, les crédits d’impôts pour les particuliers qui font des travaux de rénovation énergétique, la finance participative, etc.

La France a lancé sa première obligation souveraine « verte » (« green bond ») en début d’année 2017, pour financer des investissements écologiques.  La France est le premier pays à avoir lancé l’obligation verte d’Etat. Elle a deux effets positifs importants : le premier est de montrer que c’est possible et donc d’entraîner les autres pays qui réfléchissent à le faire, comme la Chine ou le Royaume-Uni. Le deuxième effet est de sécuriser 9 milliards de financement public pour la transition écologique quel que soit le résultat des futures échéances électorales
Les obligations vertes – WWF

La région Ile-de-France a émis des obligations vertes pour financer des projets relevant de la transition énergétique et écologique, notamment des projets énergétiques (lycées zéro énergie, géothermie, transports en site propre…), des logements sociaux sobres en énergie, ou encore de financer des actions en faveur de la biodiversité. Cela a permis de lever 350 millions d’euros sur douze ans auprès de 23 investisseurs en une demi-heure. L’intérêt est confirmé par le succès de la deuxième levée de fonds de 600 millions d’euros.

La finance participative permet à des habitants de se regrouper pour mettre en place et financer des projets collectifs d’énergie renouvelable ou de soutenir des projets vertueux au service de l’intérêt général. Elle connaît un succès croissant et offre des taux d’intérêts  très supérieurs aux taux bancaires qui attirent de nouveaux profils d’investisseurs

LUMO est un site Internet de finance participative qui permet à des citoyens de faire un investissement responsable et durable dans des projets collectifs d’énergies renouvelables (EnR) à fort ancrage local, c’est-à-dire développés en collaboration avec les collectivités territoriales, et d’intérêt général. Ayant démarré avec le solaire, Lumo commence à étudier des projets de parc éolien et de chaufferie à partir de biomasse ou de méthanisation.
Lumo France